Recherche
Le message de la recherche est très clair : les châtiments corporels comportent de multiples risques de dommages et ne présentent aucun avantage.
Les châtiments corporels constituent une violation des droits de l'enfant et le droit international des droits de l'homme exige l'interdiction et l'élimination de tous les châtiments corporels, y compris au sein du foyer familial.
La recherche peut éclairer et soutenir puissamment les actions de plaidoyer sur cette question, et les preuves sont aujourd'hui accablantes - plus de 300 études sur 50 ans portant sur des centaines de milliers d'enfants montrent des associations entre le châtiment corporel et un large éventail de résultats négatifs, tandis qu'aucune étude n'a trouvé de preuve d'un quelconque avantage.
Les résultats de la recherche montrent également comment les châtiments corporels violent non seulement le droit des enfants à être libérés de toute violence, mais aussi leurs droits à la santé, au développement et à l'éducation, et ont des effets néfastes sur la société comme sur les individus. Elle soutient les arguments selon lesquels l'interdiction et l'élimination des châtiments corporels constituent une mesure de santé publique efficace et peu coûteuse, par exemple pour prévenir la violence domestique, les maladies mentales et les comportements antisociaux, et pour favoriser le bien-être, l'éducation et le développement des enfants.
Nos résumés de recherche visent à mettre les preuves de la recherche entre les mains des décideurs politiques et de tous ceux qui travaillent pour #EndCorporalPunishment.
Veuillez nous contacter si vous souhaitez travailler avec nous pour produire une traduction du résumé de recherche dans votre langue bess.herbert@end-violence.org
Les preuves de la nocivité des châtiments corporels pour les enfants, les adultes et les sociétés sont accablantes. Les plus de 300 études incluses dans notre examen des recherches sur l'impact et les associations avec les châtiments corporels montrent des liens entre les châtiments corporels et un large éventail de résultats négatifs, notamment
- des dommages physiques directs
- des effets négatifs sur la santé mentale et physique
- une mauvaise internalisation de la morale et une
- augmentation des comportements antisociaux
- une augmentation de l'agressivité chez les enfants
- une augmentation des comportements violents et
- criminels chez les adultes
- dégradation de l'éducation
- dégradation des relations familiales
- une acceptation et un recours accrus à d'autres
- formes de violence.
Destinée aux défenseurs de l'interdiction, cette étude montre comment le châtiment corporel viole non seulement le droit des enfants à être libérés de toute violence, mais aussi leurs droits à la santé, au développement et à l'éducation. Il est disponible dans son intégralité et sous forme de résumé.
End Corporal Punishment suit les recherches sur l'impact positif de l'interdiction du châtiment corporel et d'autres mesures prises pour réduire son utilisation, et a préparé un document intitulé The positive impact of prohibition of corporal punishment on children's lives : messages from research. Ce document résume les recherches montrant une réduction de l'approbation et de l'utilisation des châtiments corporels dans certains pays qui ont réformé leurs lois pour interdire tout châtiment corporel sur les enfants.
Recherche sur la prévalence/attitudinale
La recherche sur la prévalence du châtiment corporel des enfants et sur les attitudes des sociétés à son égard peut être utile pour soutenir les mesures fondées sur les droits visant à interdire et à éliminer tous les châtiments violents dans l'éducation des enfants. Elle rend la question visible, remettant en cause les affirmations de certains gouvernements selon lesquelles il ne s'agit pas d'un problème, et elle fournit un point de référence pour mesurer le succès des efforts visant à mettre en œuvre une législation d'interdiction et à éliminer le châtiment corporel dans la pratique. Lorsque la recherche implique directement les enfants, elle contribue à leur donner la parole, en exposant ce qui leur arrive à l'école et dans l'intimité de leur propre maison.
Les recherches sur la prévalence et l'attitude publiées au cours des dix dernières années sont résumées dans des rapports sur chaque État et territoire sous l'onglet "Recherche" des différents pays.